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Dans l’univers musical d’emmanuel Bilodeau

Stéphane Plante

Qu’est-ce qui jouait dans la maison quand tu étais jeune ?

Barbara, les Beatles. Jacques Brel, Léo Ferré… Les Moulins de mon coeur de Frida Boccara. Georges Moustaki.

Te rappelles-tu une chanson en particulier que tu écoutais quand tu étais enfant ?

Le Téléfon de Nino Ferrer. J’ai rendu mes frères et soeurs fous tellement je l’écoutais souvent quand j’avais 5 ou 6 ans. Ils ont caché le disque pendant des années. Quand j’ai retrouvé le disque, j’étais très fâché.

Quel album te ramène à l’adolescence ?

L’album avec Bohemian Rhapsody [A Night At The Opera, NDLR] de Queen. J’ai capoté sur le fait qu’on puisse chanter une toune, la déconstruire. Il n’y a pas de beat clair, régulier. Quand je l’ai écoutée la première fois, le monde s’est un peu arrêté.

Le comédien-humoriste arpente le Québec afin de roder son prochain one-man-show dont la première est prévue le 3 février. Même que dans ses nouveaux numéros, il se risque à pousser la note à quelques reprises dans certains numéros. Pas étonnant pour un gars passionné de musique depuis son tout jeune âge.

C’est le premier album que tu t’es acheté avec ton argent ?

Non. Mon premier achat avec mon argent, j’avais 8 ans. C’était Michel Fugain et le Big Bazar. Je passais les journaux, puis j’avais un peu de sous, donc j’étais capable de m’acheter des choses. J’étais bien fier ! Je l’ai écouté tellement souvent.

Qu’est-ce que tu écoutes sur la route entre les spectacles ?

Les Cowboys fringants. Je les aime vraiment beaucoup. Ça me parle. C’est des tounes que j’aurais aimé composer et chanter. Ça me ressemble vraiment. Mais j’aime aussi Pierre Lapointe, Ariane Moffatt. J’aime beaucoup de choses différentes. J’aime la musique classique, mais je ne suis pas un expert.

Avec tes enfants plus vieux, vous écoutez quoi ?

Des fois avec mes gars, on écoute Drake et Imagine Dragons. Pour un de mes fils, c’est déjà dépassé. Lui, il écoute du gros rap heavy.

On parle souvent de ton rôle de René Lévesque, un politicien que tu admirais, mais si tu avais à interpréter un musicien que tu admires, ce serait qui ?

Gilles Vigneault. C’est une force de la nature. Il a tellement de dignité, de poésie, de verve. Un regard franc, une pensée claire. Il m’impressionne beaucoup. C’est vraiment un grand Québécois. Sinon, il y aurait Michel Rivard, un gars que j’adore. Il a l’ego à la bonne place. Il joue pas de game.

Tu es quelqu’un d’engagé socialement. Tu t’es affiché comme souverainiste. Mais en quoi ça se traduit en musique ?

Quand j’entends Les géants de Loco Locass, ça vient me chercher. Claude

Gauthier aussi, Le plus beau voyage .Ce sont des chansons qui parlent avec profondeur du pays dont on doit être fier et qu’on pourrait encore construire. Même si ça ne fait pas partie des préoccupations du monde. Et je comprends pourquoi. Moimême, c’est l’environnement qui me préoccupe maintenant.

Ton meilleur biopic sur un artiste musical ?

Dédé à travers les brumes. C’est un grand film. J’ai bien aimé celui sur Queen (Bohemian Rhapsody). C’était bien sympathique. J’ai aimé aussi celui sur les Beatles, Yesterday… C’est pas un biopic du tout, mais c’est quand même fascinant.

J’ai pas d’autre choix que de te demander c’est quoi ta chanson fétiche du temps des Fêtes…

J’ai bien aimé l’album du temps des Fêtes de Pierre Lapointe, Chansons hivernales. Aussi, j’aime beaucoup Maryse Letarte. Des pas dans la neige, c’est un album que j’écoute chaque année avec les enfants.

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