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Manque d’employ és: les entreprises ont besoin d’aide

Un récent sondage montre que les petites et moyennes entreprises québécoises estiment que la pénurie de main-d’oeuvre doit être la priorité du gouvernement en cette rentrée parlementaire.

Le coup de sonde de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) révèle que 84 % des PME estiment que Québec n’a pas pris suffisamment de mesures contre la pénurie de maind’oeuvre, alors que 48 % ne sont pas au courant de ces mesures.

« Les dirigeants de PME doivent effectuer de nombreuses heures supplémentaires, refuser des opportunités d’affaires et annuler ou reporter des contrats parce qu’ils ne trouvent simplement pas les employés dont ils ont besoin », a indiqué François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

SUGGESTIONS

Pour endiguer la pénurie de maind’oeuvre, la FCEI demande au gouvernement Legault de mettre un terme à « l’injustice fiscale » des microentreprises québécoises, lesquelles sont obligées de payer 259 % de plus en impôts que les autres PME, parce qu’elles ne sont pas admissibles aux crédits d’impôt destinés « à accueillir des travailleurs expérimentés et éloignés du marché du travail ».

Les PME réclament également la réduction du fardeau fiscal et l’élargissement du bassin de candidats à l’emploi, pour les aider à retrouver leur vitesse de croisière et renouer avec la croissance.

« Pour que les PME puissent contribuer au dynamisme économique à leur pleine capacité et propulser la relance partout au Québec, la priorité de la rentrée parlementaire doit être de répondre à leurs besoins et de prendre des mesures ambitieuses pour relever le défi de la pénurie de main-d’oeuvre », a ajouté M. Vincent.

DE SR OBOTS?

La réponse à la pénurie serait-elle d’utiliser des robots pour automatiser certaines tâches ?

Investissement Québec a en tout cas l’intention d’investir dans des entreprises québécoises afin de leur permettre de se doter de technologies pour relancer l’économie et lutter contre le manque d’employés.

« On veut s’assurer que les entreprises québécoises soient plus compétitives, et cette compétitivité passe par l’innovation, donc la robotisation, l’automatisation, la numérisation et l’intelligence artificielle », mentionne Bicha Ngo, première vice-présidente pour les placements privés chez Investissement Québec.

«La priorité de la rentrée parlementaire doit être [...] de prendre des mesures ambitieuses pour relever le défi de la pénurie de main-d’oeuvre. » - François Vincent, FCEI

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2021-09-16T07:00:00.0000000Z

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