Balafrer des quartiers, encore
Paule-andrée Cassidy, citoyenne
Paule-andrée Cassidy habite à deux pas de l’autoroute Dufferin-montmorency, à l’extrémité ouest du Vieux-québec. Là où, dans les années 1970, quatre bretelles titanesques ont poussé au-dessus de l’ancien quartier chinois.
Arrivée au milieu des années 1990, cette artiste de 52 ans a vécu les grands travaux qui ont mené au démantèlement de deux bretelles de l’autoroute, après de nombreuses protestations. « On vit avec une cicatrice depuis les années 1970. Et là, depuis un quart de siècle, on a réparé beaucoup d’erreurs », relate-t-elle. Or, voilà que le tunnel Québeclévis prévoit une sortie vers l’autoroute, presque au même endroit où trônaient autrefois deux des quatre bretelles de Dufferin-montmorency.
« On se disait qu’on allait vers du mieux. On retissait le quartier, ajoute Mme Cassidy. Là, on s’apprête à se faire rouler dessus de nouveau. »
Dans le quartier voisin de Saint-roch, on craint aussi de voir l’histoire se répéter. L’autoroute Dufferin-montmorency est déjà « une fracture » dans le paysage urbain de la Basse-ville, soulève la présidente du conseil, Frédérique Lavoie.
Elle compte sur la mobilisation citoyenne pour freiner la réalisation du projet.
« À Québec, je ne sais pas qui est pour ce projet-là. On n’en voit pas », martèle-t-elle.
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2021-06-10T07:00:00.0000000Z
2021-06-10T07:00:00.0000000Z
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